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Le GTL a contacté le cabinet du Ministre Henry, qui est compétent pour la mobilité, afin de savoir si le Gouvernement wallon avait pu se mettre d’accord sur la demande de hausse du tarif maximum. On nous répond que le texte doit encore passer en première lecture au Gouvernement en juillet ou en août. Ensuite, il devra être envoyé pour avis au Conseil d'Etat et en Commission du Parlement Wallon... Pour aboutir à une hausse en automne?
Une demande d'augmentation introduite par le GTL avait déjà été traitée par l'administration en juillet 2019 mais le gouvernement, en affaires courantes à l'époque, avait reporté la question suite aux élections.
Nous avons relancé notre demande au gouvernement actuel en novembre 2021. Entretemps, deux groupes de travail se sont penchés sur la question, la dernière réunion datant du 7 avril 2022.
Nos membres de Liège, Charleroi, Mons, Arlon, etc.. nous contactent régulièrement pour connaitre la décision du gouvernement..
Nous sommes déjà fin juin et les hausses de coûts pèsent particulièrement sur la rentabilité des exploitants, qui ne peuvent plus augmenter leurs prix, et sur le pouvoir d’achat des chauffeurs salariés, qui sont payés en % de la recette.
La hausse des coûts depuis 2008 a été chiffrée à 31,95%. La dernière augmentation du prix maximum wallon intervenue en 2014 avait été limitée à 8%, "pour ne pas brusquer la clientèle". C'était à l'époque l'argument avancé par... le ministre Philippe Henry, qui était aux commandes en 2014.
Nous avons cette fois demandé une augmentation de 24%, pour combler le retard accumulé depuis 2008. Mais comme en 2013-2014, on nous a répondu que le ministre n'irait pas au-delà de 15%, "pour éviter une trop forte augmentation des prix pour les utilisateurs".
On oublie que les prix des services de transports publics, qui sont largement subsidiés (TEC, chemins de fer) sont indexés chaque année.
Pour le GTL, une hausse de 15% sera largement insuffisante, sauf si le gouvernement wallon accepte d'indexer chaque année ce tarif à la hausse du prix de revient et en rattrapant graduellement les retards accumulés.
Aujourd'hui, en pleine période de flambée des prix, on impose aux entreprises d'attendre l'automne avant de pouvoir, ensuite, faire des démarches auprès de leurs communes!
Le secteur a déjà fortement souffert des mesures contre la pandémie. Les bus des TEC et les trains ont, eux, pu rouler en 2020 et 2021, malgré la chute du nombre de passagers... et surtout grâce aux subsides.
Aujourd'hui, on est en période de forte inflation; il y a une flambée des prix des carburants,..
Nous espérons que le ministre Henry se préoccupera un peu plus de la survie des entreprises et du revenu des chauffeurs.
